En route pour Quito, nous avons eu une escale de 10 heures à Medellín. On en a donc profité pour faire un tour. Surtout qu’en ce moment, c’est la Foire aux Fleurs. Medellín est la deuxième ville de Colombie. Elle est connue pour ses jolies femmes, ses habitants chaleureux, son climat agréable, son paysage fleuri et ses montagnes.
L’aéroport étant hors Medellín, on a pris un bus pour rejoindre le centre. Le trajet a duré 30-40 minutes. Prix: 8000 pesos (3€20).
Puis on a cherché comment aller à Santo Domingo, car j’avais lu qu’il y avait des « Géants de Fleurs » là-bas. J’imaginais des personnes avec des échasses et des fleurs. Au final c’était juste des espèces de sculptures de fleurs. Tant pi.
Pour y aller, on a pris le métro! J’aime le métro. Vivement que Bogotá en ait un! Ce métro n’est pas souterrain, mais passe au dessus de la ville, nous permettant de visiter. Prix d’un aller 1800 pesos (70 cents).
On a du changer de ligne, et oh surprise, le métro change pour le métrocable, c’est un téléphérique. On grimpe, ça grimpe, on peut ainsi voir la ville d’assez haut. Tout est rouge brique et on voit bien la pauvreté. Les toits sont en tôle maintenus par des grosses pierres. Pour aller plus haut que Santo Domingo, c’est-à-dire Arvi, le prix de l’aller monte à 4200 pesos (1€60).
On descend donc à Santo Domingo, jusqu’au Parc-Bibliothèque, un concept typique de Medellín. La ville a installé cinq grands Parcs-Bibliothèques conçus spécialement pour donner accès à la connaissance et accéder à un peu de culture et de loisir. Les Parcs-Bibliothèque sont des symboles de la transformation urbaine et sociale de Medellín. Je m’attendais à ce qu’on puisse lire dans un parc, au final c’est une bibliothèque construite sur un parc. Beaucoup de mendiants, on a un peu eu peur car on avait les ordinateurs sur nous, du coup on est vite partis.
On a aussi pu voir une grande place pleine de sculptures de Botero, grande figure colombienne, originaire de Medellín. J’ai écrit un article sur son musée ici.
J’ai beaucoup aimé cette ville. Le seul point négatif, c’est la pauvreté. Beaucoup dorment allongés en plein milieu du trottoir. Les gens essaient de te vendre tout et n’importe quoi, ils installent leur bazar sur les statues de Botero ce qui gâche un peu les photos. On a même vu des gens qui proposent de se peser pour quelques pesos, ils baladent leur balance. C’est triste. Mais la ville progresse.
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