Je suis partie 6 mois à Barcelone avec le programme d’études Erasmus. Nous étions trois à y aller, je n’étais donc pas seule. Mais pour trouver un appartement, comme c’était difficile d’en trouver un où nous pourrions être ensembles et en colocation, nous avons décidé de nous séparer. J’ai trouvé ma colocation assez rapidement sur un site de petites annonces. Nous étions donc 8 dans un grand appartement, 4 Françaises et 4 Italiens. Ça bougera par la suite.
J’étudiais à Pompeu Fabra dans une classe spéciale Erasmus, pas d’Espagnols dans la classe, seulement des étrangers. J’avais une dizaine d’heures de cours par semaine. J’étudiais Traduction et Interprétation. Au final je n’ai pas rencontré beaucoup de Catalans, la ville étant très internationale. Mais j’ai rencontré beaucoup d’étrangers du monde entier : Italiens, Mexicains, Colombiens, Suédois, Finlandais, etc. Pour progresser en espagnol, j’étais inscrite sur un site où des Espagnols qui veulent apprendre le français s’inscrivent et vice-versa.
Barcelone est une ville grande et variée, il est facile de changer d’air tout en restant dans la ville : plage, parc ou centre-ville, y a le choix. Le métro est vraiment utile. C’est une ville qui bouge avec beaucoup de choses à faire, et avec plein d’endroits pour faire la fête. C’est aussi une ville très culturelle où il y a de nombreuses choses à voir telles que la Sagrada Familia.
Je dirais que le seul point négatif, c’est la volonté d’indépendantisme des habitants. Ils se dévouent vraiment pour l’avoir, et leur langue, le catalan est un frein. Les Catalans se parlent en catalan entre eux et ne font pas tous l’effort de te traduire en espagnol, alors qu’ils le parlent. Par ailleurs cette ville est tellement touristique que la majorité des Catalans n’apprécient guère les étrangers.
Après mon séjour, ne voulant pas rentrer en France et n’ayant pas de projet d’études bien établi, j’ai décidé de rester un an de plus à Barcelone, année pendant laquelle j’ai travaillé comme traductrice et comme téléopératrice. Là j’ai changé de colocation pour me retrouver avec une Catalane et un Colombien, puis encore une fois pour me retrouver avec un Argentin et une Chinoise. Je ne rentrerai donc en France que 18 mois après pour faire un master.
En bref une expérience vraiment enrichissante, j’y ai rencontré des personnes fantastiques, des lieux inoubliables, et j’ai progressé en espagnol.
Que demande le peuple? « IN-DE-PENDENCIA! » NON!
Billet intéressant et cette expérience a du être très constructive.
J’aime beaucoup la ville de Barcelone qui est magnifique avec un très bon climat (ni trop chaud, ni trop froid).
Par contre, je n’apprécie pas trop les espagnols, je les trouve relativement fermé avec les étrangers. Pour la plupart bien sur, je ne généralise pas.
Bonjour Aurélien! Merci de ton approbation, je vois qu’on partage les mêmes sentiments sur Barcelone! Certains Espagnols sont fermés en effet, il faut aussi essayer de les comprendre, à Barcelone il y a tellement de touristes dont la grande majorité ne vient que pour faire la fête et finir sur un banc, c’est un peu dégradant. Mais bon, il n’y a pas que ces touristes là et heureusement!